TOUR D’HORIZON DES NOUVEAUX ADHÉRENTS : LAURENT CAMPAGNOLLE

Publié le par chez APACOM. Modifié le

À la croisée de l’écriture, de l’image et de la pensée, Laurent Campagnolle trace un parcours singulier, nourri d’éclectisme et de curiosité intellectuelle. Communicant, éditeur, journaliste, enseignant, il revendique une posture engagée, en quête de sens et d’expérimentation. Avec Ligam Conseil, il conçoit des projets à la fois sensibles et stratégiques, et s’investit aujourd’hui dans la transition des métiers de la communication. Pour lui, transmettre ne suffit plus : il s’agit de façonner des récits porteurs d’un futur désirable.

Racontez-nous votre parcours…

Avant de faire des études en histoire de l’art puis en images de synthèse, j’ai commencé à pratiquer l’écriture et la photographie, à mes 17 ans. J’ai réuni ces deux formes en animant pendant une décennie une maison d’édition, « Aldébaran », consacrée aux écrivains-plasticiens contemporains. En parallèle, j’ai été journaliste pour la presse nationale ; chargé de communication et rédacteur en agence ; intervenant pédagogique en écoles de communication. Et depuis 2008, j’anime ma propre structure éditoriale : Ligam Conseil.

Qu’est-ce qui vous passionne dans la communication ?

Au-delà de la communication, dans mes projets et activités professionnelles ou personnelles, j’ai besoin d’apprendre en permanence, dans des domaines éclectiques : sciences, arts, économie, philosophie, anthropologie, astronomie… J’ai aussi besoin de prendre le temps de réfléchir (la question du « pourquoi ? » avant celle du « comment ? »), d’expérimenter, d’entreprendre, seul ou en collectif. Pour vivre de la diversité et du renouvellement, en continu.

Quel serait l’évènement / l’élément marquant dans votre carrière de communicant ?

Avec une architecte et une équipe de quatre designers, nous avons réalisé pour l’hôpital de Créteil une étude sur la transformation sensorielle de l’accès à leurs blocs opératoires. Dans ce « sas » long de plusieurs dizaines de mètres, dans lequel les patients sont encore conscients, il s’agissait de repenser l’environnement lumineux, sonore, tactile et olfactif, en vue de diminuer le niveau de stress. Autrement dit, de transformer un cheminement strictement fonctionnel, pensé par des ingénieurs, en une circulation neutre voire agréable, adapté au besoin de lien et de réassurance des patients. C’est une forme de communication, par l’aménagement de l’espace.

Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication / de votre métier ?

Je pense que cela passera sans doute par un changement de posture. De « transmetteurs neutres » (de positionnements, de messages, d’offres, d’image de marque) à « façonneurs » engagés & producteurs de sens. Si je viens de réadhérer à l’Apacom, après dix ans d’interruption, c’est notamment pour participer au groupe de travail « Transition et nouveaux imaginaires » de notre association. J’ai envie de m’inscrire dans cette action qui pose le sens de qui nous aspirons à être – professionnellement, personnellement et collectivement. Et que cela prenne la forme de récits incarnant un futur désirable, et partagé.

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