Formée au journalisme, passée par l’univers exigeant du luxe avant de plonger dans celui, foisonnant, des startups, Mareva Vahira n’a jamais cessé de chercher du sens dans les récits qu’elle porte. La crise du Covid a marqué un tournant : fini les messages creux, place aux engagements concrets. Aujourd’hui à la tête de sa propre agence de relations presse à impact, elle met sa plume et son instinct au service des projets à valeur sociale ou environnementale. Mareva incarne une communication sensible et exigeante, où la justesse des mots devient un outil de lien, d’éveil et d’impact.
Racontez-nous votre parcours…
J’ai commencé par des études en journalisme, porté par une envie profonde d’écrire, de décrypter et de donner du sens. Assez vite, j’ai bifurqué vers un master en communication et relations presse, attirée par la puissance des récits et la force des mots. Pendant plus de dix ans, j’ai exploré ce métier en commençant dans le secteur du luxe : un univers passionnant et exigeant, mais où j’ai vite ressenti le besoin d’aller vers des projets plus concrets et plus proches de mes convictions. Je me suis alors tournée vers l’univers des startups, où l’on voit naître des idées audacieuses et des projets porteurs de sens. Finalement, il y a quelques années, j’ai eu envie d’aligner pleinement mes valeurs et mon métier : j’ai créé mon agence de relations presse à impact, pour mettre en lumière des entreprises et associations engagées pour le social et l’environnement. Aujourd’hui, j’ai trouvé un équilibre : je fais ce que j’aime, avec des projets qui me nourrissent et qui font écho à mes valeurs.
Qu’est-ce qui vous passionne dans la communication ?
Ce qui me plaît le plus dans les relations presse, c’est de chercher la formulation juste, celle qui résonne et qui touche. J’adore plonger dans un sujet, le comprendre en profondeur, puis trouver la meilleure façon de le partager et de le faire vivre. C’est un métier qui demande de la curiosité et de l’agilité, surtout en agence : on passe d’un sujet à l’autre, on s’adapte et on apprend sans cesse. J’aime aussi cette dimension humaine, presque psychologique : écouter, décoder les attentes, sentir l’émotion derrière les mots. Cette part-là me passionne, parce qu’elle me pousse à aller toujours plus loin, à créer un pont entre les idées et les gens.
Quel serait l’événement / l’élément marquant dans votre carrière de communicante ?
Le Covid a été un moment charnière pour moi. Avant cette période, j’adorais mon métier, mais je sentais que je perdais un peu le goût de l’exercer : les messages me paraissaient parfois flous, déconnectés de l’essentiel. La crise a tout remis en question. Elle m’a obligée à réfléchir à ce que je voulais vraiment faire, à la manière dont je voulais le faire. Me lancer à mon compte, puis créer ma propre agence entourée de personnes engagées, a été ma réponse : choisir des projets qui me ressemblent, qui font sens et qui me nourrissent, tout en étant accompagnée par des personnes qui partagent les mêmes convictions. Aujourd’hui, je suis fière de pouvoir dire que j’exerce un métier qui a du sens pour moi et qui porte des causes qui me tiennent à cœur.
Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication / de votre métier ?
Je crois que la communication de demain sera, plus que jamais, une question de sens et de valeurs. Les outils et les technologies évoluent, mais l’essentiel restera : la capacité à créer du lien et à raconter des histoires qui rassemblent. Nous aurons toujours besoin d’humanité dans nos messages, de sincérité, de profondeur. C’est ce que j’espère pour l’avenir : une communication qui ne se contente pas de convaincre, mais qui éclaire, qui relie et qui porte des idées positives pour la société.