Florence DELOUCHE : Cortix

Sa « Bio-Express »
Florence Delouche, directrice marketing et communication de CORTIX, 42 ans. Bordelaise d’origine, diplômée de Sciences-Po Paris, j’ai travaillé pendant 15 ans à Paris dans l’édition scolaire et BtoB à des postes commerciaux et marketing, au sein du Groupe Hachette et du Moniteur du BTP. Issue de l’univers du print et du livre, je suis peu à peu entrée dans celui du web, avec en toile de fond, toujours la même passion pour l’écrit. De retour à Bordeaux depuis bientôt 4 ans,  j’ai intégré Cortix, entreprise spécialisée dans la réalisation et la vente de sites internet à destination des TPE/PME. J’y dirige aujourd’hui le service marketing et communication. Je dirai que le fil conducteur de toutes mes expériences professionnelles, c’est l’utilisation de l’écrit, sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de vendre, promouvoir ou fidéliser, même si au fil du temps, ma fonction a plus évolué vers des missions de gestion de projet et de management.

Votre « actu » dans la communication ?
Florence Delouche :
La mise en place d’un forum destiné à nos clients : www.cortix-et-vous.fr. Cet outil de communication interactif participe de l’importance que prend aujourd’hui la gestion de la relation client au sein des entreprises. Au-delà de l’acte de prospecter et de vendre, on intègre désormais comme allant de soi la nécessité d’accompagner le client sur le long terme et de communiquer avec lui dans une forme de réciprocité.

Votre coup de cœur  » com’  » de l’année ?
Florence Delouche : La campagne institutionnelle d’Amnesty International réalisée au printemps dernier. Concernant la région et dans un autre registre, l’identité visuelle pour Cyc’lab et le Tbc Mag pour la rentrée 2010.

Comment vous projetez-vous dans l’avenir, quelle évolution pour votre métier ?
Florence Delouche : Même si cela parait une évidence, je crois que l’enjeu de nos métiers se trouve désormais sur le web. Il est primordial pour une entreprise de maîtriser son image sur la toile, de gérer les réseaux sociaux, d’y chercher ses prospects, d’animer ses communautés clients. Le rapport au temps y est bouleversé, tout s’y fait et s’y défait beaucoup plus rapidement et cette nouvelle donne est à intégrer dans tout plan de communication.
Pour conclure, si vous le permettez, je profite de l’opportunité qui m’est donnée ici de m’adresser à mes confrères communicants en leur suggérant la lecture d’un roman étonnant sur …l’incommunicabilité. « Epépé » du hongrois Ferenc Karinthy est une formidable réflexion sur le langage, l’écriture, la perte du sens et donc de soi.

Crédit Photo : JB Nadeau

Propos recueillis par Béatrice Vendeaud

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