MATINS DE L’APACOM : en direct de chez AirZen, 1ère radio nationale 100% positive

Publié le par chez APACOM. Modifié le

J’ai besoin d’air. Je suis dans un bus bondé, rempli de collégiens mal réveillés. Dans mes écouteurs, une radio d’information généraliste et une interview politique classique : mauvaise foi ? Critique acerbe et promesses irréalisables ? De l’air ! Zen…

Justement, aujourd’hui avec le rendez-vous dédié aux médias – les MATINS de l’APACOM -, focus sur la première radio nationale 100 % positive : AirZen.

Les bureaux, situés quais de Bacalan, offrent une vue dégagée et un cadre de travail en adéquation avec le mantra de la station.

Le principe est simple : aider les Français à mieux vivre. Des reportages et des conseils pour améliorer son quotidien. Le tout agrémenté de morceaux de musique sélectionnés pour l’émotion qu’ils procurent à l’auditeur.

Lancée le 12 octobre 2021, cette nouvelle radio émet sur le web, via une application mobile et sur le réseau DAB+ (ou radio numérique terrestre).

Les 3 fondateurs airzenAttention, AirZen n’est pas une radio amateure créée par trois copains du club de yoga !

Elle fait partie du groupe Mediameeting, leader français de la radio d’entreprise, et ce sont trois dirigeants de ce grand groupe qui ont uni leurs énergies pour créer cette nouvelle radio nationale.

ANNE-MARIE DE COUVREUR conduit la stratégie B to B,

JEAN-LOUIS SIMONET (au centre) la stratégie radio et

FRÉDÉRIC COURTINE gère les technologies radio.

 

 

“NOUS SOMMES AU DÉBUT de l’AVENTURE”

En 2018, lorsque le CSA (aujourd’hui devenu l’ARCOM depuis sa fusion avec ADOPI) a lancé un appel à candidatures pour l’autorisation d’une nouvelle station (la dernière remonte à plus de 20 ans !) à diffusion nationale en DAB+, toutes les stations historiques ou groupes de médias étaient sur les rangs. Mais c’est le projet novateur d’AirZen qui a raflé la mise devant ses 44 concurrents, stupéfaits pour la plupart de voir 500 fréquences d’état confiées à une PME du Sud-Ouest.

Studio radio Lors de la visite des locaux, nous avons pu constater un avantage certain pour une radio qui se lance de nos jours : être dès le début en digital. Une salle des serveurs sans enchevêtrement de câbles, des consoles de pilotage simplifiées.

L’animatrice de la matinée, Valérie Pellerin, suit le conducteur d’antenne sur son écran, se produit elle-même (plus besoin de régie et de producteur dans une cabine vitrée !) et se laisse guider dans son programme.  

 

 Une minute et quinze secondes avant les infos de 9h00, il est temps pour nous de sortir du studio !

Après le studio, nous découvrons une pièce quasi-vide et baignée de lumière. Des coussins de méditation sont en libre-service : la plupart des collaborateurs d’AirZen sont en effet des « méditants » et disposent de cette salle de pratique.

DOUCE UTOPIE ?

AirZen n’a pas été lancée par hasard. Les fondateurs ont étudié les marqueurs de l’époque : la fin d’une logique de croissance à tout prix, la complexification du monde qui nous entoure et des Français toujours plus soumis au stress et à l’anxiété. Tout ceci combiné à une image des médias qui se dégrade et entraîne de plus en plus de défiance et d’éloignement.

Ce constat effectué, la réponse à apporter à été bâtie sur un modèle bien structuré. Quatre verticales d’information : mieux consommer, mieux agir, mieux être et mieux travailler. Et ces contenus s’écoutent soit en direct, soit en replay, via les 30 podcasts proposés chaque semaine. Du solide et du concret.

Le tout, 100 % positif, en se basant sur le journalisme de solution, essentiel pour amorcer un cercle vertueux du traitement médiatique.

(Nous vous avions déjà parlé du journalisme d’impact et de son rôle dans la société, article à retrouver ici.)

 

UN MODÈLE ÉCONOMIQUE DIFFÉRENT

En pratique, le temps d’antenne est constitué de 70 % de programmes parlés positifs (chroniques et podcasts) et de 30 % de musique « émotion ».

Mais les ondes positives n’ont jamais payé les salaires ni les loyers. Des spots publicitaires de quatre minutes par heure sont donc diffusés. Soit quatre fois moins que sur les autres radios privées.

Pour compléter le financement, AirZen est soutenue par des partenaires fondateurs et des entreprises engagées à qui elle fournit des contenus personnalisés, notamment grâce à son programme « AirZen Université ».

 

Cinq mois après le lancement des programmes, l’évolution de l’audience est bien sûr suivie de très près : elle double tous les mois, et le nombre de téléchargements des podcasts est encourageant.

AirZen radio peut s’écouter sur le web, via l’appli mobile « AirZen Radio » ou encore par le DAB+ (en cours de déploiement en France).

Vous laisserez-vous tenter ? Tant qu’on parle d’écoute et pas d’écouvillon, le positif a du bon !

 

Muriel MUNIER

 

 

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