Originaire du monde du graphisme, Boris Volck se tourne vers l’univers de la photographie. Depuis son installation à Bordeaux en 2016, ses clichés captivent en révélant l’essence même de l’humain, tout en suscitant une réflexion sur le rôle crucial de l’image dans notre monde moderne. Plongez dans le portrait de cet artiste polyvalent
Racontez-nous votre parcours…
Diplômé de STRATE (à Issy-les-Moulineaux) en Design industriel en 2001, je commence ma carrière chez un fabricant de fèves d’Epiphanie. J’y exerce le métier de graphiste et DA, puis responsable du Studio de Créa que je monte en interne. Au bout de 6 ans, je rentre chez Disney en tant que responsable de développement de produits « maison » et pendant un an, je travaille au sein de Carrefour International pour créer et superviser des gammes de produits Disney en exclusivité pour ce client. Suite à un licenciement économique, je décide de continuer mon activité en tant que freelance. Je crée des gammes de produits pour enfants sous licence et travaille pour divers clients sur des projets de graphisme plus classiques.
En 2015, je me forme à l’EFET, une école photo pour approfondir mes connaissances et basculer mon activité vers la photographie. C’est une passion qui remonte à la fin de mes études.
En 2016, je quitte la région parisienne et m’installe sur Bordeaux. Je pratique la photographie dans les domaines de l’immobilier, le portrait, le reportage d’entreprise et l’événementiel.
Qu’est-ce qui vous passionne dans la com’ ?
La création et l’humain ! La photographie est à la croisée de ces 2 notions. Lorsque je réalise le portrait de quelqu’un, mon objectif est de mettre en valeur sa personnalité – loin de me contenter de son simple sourire – et d’établir une connexion nécessaire entre lui et moi. C‘est entre autres la rencontre, l’échange et découvrir de nouveaux univers qui me passionne. Et puis la photographie, c’est aussi témoigner de son époque.
Quel serait l’événement marquant dans votre carrière de communicant ?
La première fois où mon travail de photographe a été reconnu, lors du Vincennes Images Festival en 2017. J’avais proposé une série de photos de rue sur le mouvement. Elle a été sélectionnée et exposée à cette occasion.
Comment envisagez-vous l’avenir de votre métier ?
Il y a beaucoup de concurrence et pas toujours de bons réflexes chez nos clients. L’avenir ? Continuer à éduquer et à sensibiliser sur le métier de photographe et sur l’impact d’une image dans la vie de tous les jours. Qu’est-ce qu’une bonne image, une mauvaise image ? Qu’implique-t-elle dans la perception que l’on a d’une personne, d’un produit ou d’une entreprise… L’avenir ? Continuer à prendre le temps de réfléchir, ne pas céder aux sirènes du toujours plus vite.