Cette semaine, nous souhaitons la bienvenue à l’un de nos nouveaux adhérents, Frédéric Huet, directeur et concepteur rédacteur de Zanzibar.
Parlez-nous de votre parcours ?
Je suis un pur autodidacte. Après une carrière de chroniqueur radio qui m’a conduit jusqu’à France Inter (la gloire à l’époque ), j’ai rencontré Philippe Becquelin, alors créateur de l’agence D10, la plus importante agence de France hors Paris. J’ai eu la chance d’être formé par Denis Reynes, un des meilleurs concepteurs rédacteurs de la place. J’ai ensuite continué dans plusieurs agences pour créer finalement mon cabinet de conception-rédaction Zanzibar en 1993. 1993 ! Ah oui, quand même, ça remonte.
Quels sont vos projets com ‘ ? Une date à retenir ?
Pour paraphraser Jean-Sébastien Bach, je dirais que « l’écriture c’est facile, il suffit de placer la bonne lettre au bon endroit ». Quant aux concepts publicitaires, si quelqu’un peut me dire comment ils viennent dans nos têtes, je suis vraiment preneur. Alors mes projets sont simples, continuer à faire ce que je sais faire et qui me passionne, sur le papier, sur une affiche, à la télé, sur YouTube, sur Facebook, dans les blogs…
J’ai gagné ma liberté en 1993. Pourtant, être indépendant est certes une chance, mais aussi une dépense d’énergie considérable. Difficile d’être tout à la fois concepteur, rédacteur, comptable, commercial… Mais j’ai eu énormément de chance avec des clients ouverts, très à l’écoute, toujours prêts à faire le saut créatif. Zanzibar a toujours fonctionné sur les chapeaux de roue, crise ou pas crise.
Quelle est votre règle d’or en communication ?
Je ne parlerais pas de règle qui imposerait une contrainte. Il faut avoir dans son ADN (le terme le plus galvaudé de ces 5 dernières années) beaucoup de curiosité et de culture générale. Je pense que la réussite de Zanzibar repose aussi sur sa réactivité, la recherche d’une créativité utile au client … et à des relations sympas réciproques.
Propos recueillis par Julie Nadin