Les Français semblent aujourd’hui désenchantés. Ils préfèrent bien souvent, une fois diplômés, faire carrière sous des ciels plus cléments. Fatalité ? Peut-être pas. Cette année c’était la deuxième édition du Ticket Tour des jeunes entrepreneurs. Retour sur ce programme mis en place par une startup sociale au financement participatif pour motiver et créer des vocations sur le territoire avec le soutien de l’Etat.
Comment parler d’entrepreneuriat ? Mais je rêve !
Le Ticket Tour c’est un voyage de 12 jours à travers la France, ponctué d’ateliers et de séminaires en entreprise pour inspirer 50 entrepreneurs et 10 intrapreneurs entre 18 et 32 ans, issus de tous milieux. Ils sont recrutés sur des critères non-académiques : capacité à rêver, détermination à changer les choses et faire bouger les lignes, potentiel de leadership et capacité à communiquer leur enthousiasme pour devenir des « Entrepreneurs du changement ». le programme prévoit ensuite un accompagnement d’un an et des aides à la réalisation de leurs projets. Le mot d’ordre : faire rêver, « Changer sa vie pour changer celle des autres. »
Le Ticket Tour c’est aussi une médiatisation intense.
Au programme
Entre introspection et hyper médiatisation le Tour s’est également arrêté pour 7 événements publics réunissant entre 250 et 600 personnes. Les participants ont toujours reçu un accueil enthousiaste. De plus un « Mooc for change » en accès libre a été mis en place, parrainé par le Professeur Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix. L’édition 2014 a vu naître 12 entreprises comme par exemple Tri-D dont le but est de redonner la vue aux aveugles par l’impression 3D.
Qui a dit que les Français étaient désenchantés ?
Jérômine Pénet
Discussion
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