La saga des portraits des candidats – Frédéric Moine

Publié le par chez APACOM. Modifié le
Aujourd’hui, nous vous présentons Frédéric Moine, chargé de mission pour les Trophées de la Com. Sud-Ouest 2018. Il revient avec nous sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de notre association, le jeudi 31 janvier prochain, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs au sein de l’APACOM.
Votre parcours : présentez-vous en quelques lignes ; votre cursus et vos fonctions actuelles.
Après avoir suivi des études supérieures de sociologie à Montpellier, jusqu’au master que j’ai obtenu en 2012, j’ai embrayé en intégrant le groupe Médias du Sud, dans la même ville. J’ai eu la chance d’y travailler sur des projets transverses, le pilotage d’une équipe de rédaction pour le Journal des Plages, ou encore la communication BtoB des chaînes de télévision locales viàOccitanie. Par la suite, je suis arrivé à Bordeaux où j’ai rapidement intégré l’Apacom, en tant qu’adhérent, et pris en charge la sous-commission communication des Trophées de la Com. Sud-Ouest 2018, d’abord comme bénévole puis comme chargé de mission.
Vous candidatez au poste d’administrateur au sein de l’Apacom. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
J’ai trouvé à l’Apacom des personnes très volontaires et impliquées dans la valorisation de nos métiers, leurs multiples facettes et problématiques. Le nombre important de commissions qui y sont organisées tout au long de l’année traduit ce dynamisme, qui m’encourage à venir y apporter ma contribution, à hauteur de ce que je peux faire. Aussi, tout comme l’Apacom a placé sa confiance en moi lors de la saison 2018 des Trophées de la Com. Sud-Ouest, c’est une façon de rendre la pareille, en répondant favorablement aux encouragements de Béatrice Vendeaud et Marie Dubois de me présenter aux élections.
Quels sont les projets développés par l’APACOM pour lesquels vous apporterez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ? 
Il y aura déjà pas mal de travail avec la commission Trophées de la Com. Sud-Ouest ! Ayant participé activement à l’organisation de l’édition 2018 aux côtés notamment de Marie Dubois, Béatrice Vendeaud, Anne Corsello et Rémy Ayoub, il me semble naturel de me proposer aux adhérents de l’Apacom pour prendre en charge la préparation de cet événement. Nous allons renouveler une équipe qui a déjà beaucoup travaillé en faveur de ce projet durant plusieurs éditions, et qui souhaite maintenant passer le relais « aux jeunes » paraît-il 😉 L’édition 2019 aura lieu à Toulouse, jusqu’à son retour à Bordeaux en 2020. D’ici là, j’aurai bien le temps d’apporter ma contribution à d’autres commissions, avant d’éventuellement piloter ou co-piloter celle-ci.
Concernant votre métier de communicant, quelles sont les grandes évolutions à venir, les changements qui vont avoir un impact ?
Le premier défi, et qui est déjà bien identifié par les membres actuels du bureau de l’Apacom, c’est celui de faire tomber les mythes sur le métier de communicant. Beaucoup d’employeurs et dirigeants considèrent à tort la communication comme une variable d’ajustement, alors qu’elle est centrale pour la santé d’une organisation ou d’une entreprise. Nous sommes dans une époque où les populations, les consommateurs, les publics, sont de plus en plus informés, de plus en plus curieux, de plus en plus exigeants, mais aussi de plus en plus suspicieux. À cet égard, la communication est cruciale, mais cela ne suffit pas. Elle doit se consacrer, plus qu’à du marketing de slogan ou des techniques de floutage cognitif, à sa mission d’information et de transmission de connaissances. Et c’est là un deuxième défi important. Les entreprises, par exemple, ne font pas que nous vendre un bien de consommation. Elles offrent, par le biais du marché et du système d’échange, un service au public. Elles sont des actrices de notre société : leur fonctionnement a un impact direct et important sur nos vies quotidiennes. Certaines d’entre elles s’engagent par exemple dans de véritables démarches responsables, qu’elles soient citoyennes ou écologiques, ou les deux (c’est encore mieux). Elles ont donc nécessairement beaucoup de choses à dire, raconter, expliquer. Communiquer (en l’occurrence recruter des chargés de communication) leur est donc indispensable. Cela veut aussi dire que, si l’on s’engage sur une communication déontologique, c’est à dire honnête et pédagogique, on sera forcé d’agir en faveur de ce qui est acceptable et recommandé pour le bien public.
Propos recueillis par Emilie Féret

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