Comment communiquer auprès de vos clients demain ? (1)

Ce ne sont plus les marques seules, les entreprises et leur service marketing ou communication, qui définissent les tendances mais bien un ensemble d’observations liées aux habitudes des consommateurs, ou plutôt à l’évolution rapide et volatile de leurs habitudes et donc les mutations à suivre et à adopter.
Le consommateur ne se définissant plus seulement par son âge, son lieu de vie, son métier ou son pouvoir d’achat et ses actions étant aussi changeantes que la météo, décrypter et s’adapter aux tendances devient un enjeu majeur pour les marques et les agences.

Il n’est pas toujours facile de distinguer ce qui relève de la mode de ce qui se profile comme une tendance de fond, ce qui sera utile ou nuisible pour la marque, ce qui créera du lien ou de la distance.

Les adhésions et répulsions du consommateur se font en fonction de ses aspirations, de ses valeurs et de ses expériences, mais celles-ci peuvent malgré tout varier en fonction de diverses influences (informations, mouvements de société, nouveautés, etc…).
On parle aujourd’hui de volatilité des comportements consommateurs, ils évoluent dans plusieurs univers et appartiennent à plusieurs groupes en même temps et ils ne veulent plus nécessairement posséder mais vivre une expérience unique et inattendue, ce qui complexifie mais aussi enrichie leur profil.
Et les marques doivent bien évidemment s’y adapter ou mieux encore anticiper cela dans leur communication.

Les attitudes de consommateurs s’évaluent aujourd’hui sur des besoins différents voire paradoxaux : se distinguer, s’intégrer, repenser la société et évoluer vers de nouveaux horizons.

Voici donc 4 tendances / groupes de comportements et d’aspirations, que les entreprises et agences devront prendre en compte en 2017 : élitiste, pop culture, green, et high tech.

Se distinguer / Tendance élitiste :
Le luxe en quête de quiétude et des consommateurs moins futiles
Une posture individualiste visant à se reconnaître entre élites ou initiés et à montrer sa singularité mais ce sont les expériences plus que les marques qui sont valorisées.
Une quête de sens et d’authenticité qui valorise l’Être par rapport à l’avoir.

4 traductions :
– Prendre le temps : se déconnecter pour se reconnecter à soi, le temps devient une denrée rare et celui qui peut se permettre d’en perdre devient un nanti.
– Expériences induplicables : conquérir de nouveaux marchés et être visibles sur les réseaux rendent les marques et leurs produits sur-médiatisés. Pour éviter une saturation, on réduit le spectre, on revient à des productions en petites séries, des conseils plus personnalisés et des actions parfois ultra ciblées, voire niches.
– Eloge de la simplicité : le contre-pouvoir. Celui de revendiquer de l’anonymat, du mainstream en opposition à la course à l’exceptionnel et à la nouveauté perpétuelle.
– Autour d’un patrimoine : le consommateur s’informe et n’est plus dupe, il veut des histoires authentiques, acheter une part de patrimoine plutôt qu’une part de rêve.

S’intégrer / Tendance pop culture :
Participative et collaborative, la consommation passe par la culture du faire soi-même.

Une posture collective adoptant les codes du plus grand nombre, dans un esprit de cohésion sociale.
Les échecs gouvernementaux et institutionnels dans la création d’emplois, l’égalité sociale et la préservation de l’environnement incitent la nouvelle génération à se prendre en charge elle-même, et à trouver des solutions hors-système, plus équitables, plus durables.
A la croisée des chemins, cette tendance respecte l’écologie et la quête d’authenticité tout en étant férue de technologie.
Elle tente de résoudre les problématiques actuelles en groupes déterminés de citoyens-fabricants, acteurs de la richesse qu’ils créent et visant le long terme par une approche naturelle et créative.

4 traductions :
– Les makers : crise de l’emploi, rythmes de travail et management obsolètes… Autant de raisons qui poussent les individus à quitter les multinationales pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, prônant des valeurs plus humaines, solidaires, citoyennes et connectées.
– Repenser l’éducation : l’éducation proposée aujourd’hui n’est plus en adéquation avec les besoins de la société et des entreprises. Jugée figée et rigide, elle ne prépare pas à l’avenir et aux mutations des emplois. Savoir-être plutôt que savoir-faire, et apprendre en continu semblent plus pertinents que les méthodes actuelles.
– L’uberisation de la société : l’entrepreneuriat permet une plus grande flexibilité des services à la personne : tout est à portée de clic, et validé et recommandé par la communauté.
– Les créatifs culturels : ils sont les héritiers des hippies et des hipsters. Une bienveillance à toute épreuve, un sens de l’entraide et une connexion aussi bien aux nouvelles technologies qu’à leur être. Intuitifs et ouverts : on compte sur eux pour sauver le monde…

A suivre : la 2e partie semaine prochaine.

Curation et Synthèse : Magali Pascaud
Source pour lire l’article dans son intégralité : www.ladn.eu « article complet »

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