Numérique : L’info sous la pression du Web 2.0

Un colloque s’est penché sur l’évolution des métiers de l’information depuis l’avènement des médias sociaux. Qui fait l’info au temps des réseaux sociaux? La question n’en finit pas de se poser pour les médias traditionnels. Lors d’un colloque organisé le 13 avril au centre de conférence de Microsoft France, les acteurs du secteur ont débattu de l’impact des réseaux sociaux sur l’information.

Premier constat : « La principale révolution de ces dix dernières années, ce n’est pas Internet mais le Web 2.0« , assène Eric Sherer, directeur de la stratégie de l’AFP.
Une évolution qui a multiplié le volume d’informations mais surtout le nombre d’émetteurs potentiels, car il n’y a plus de barrière à l’entrée pour devenir un émetteur d’information grâce à l’arrivée des pures players et des réseaux sociaux tels que Twitter ou Facebook.

Résultat, « les médias traditionnels ont perdu un certain nombre de leurs prérogatives. La collecte de l’information est partagée, l’analyse aussi. Ce qui reste la chasse gardée du journaliste, c’est l’enquête et l’investigation, mais le financement est de plus en plus difficile », décrypte Bruno Patino, directeur de France Culture.
Si, pour le moment, les sites d’information ont encore un certain monopole de l’information en ligne, la donne pourrait bien évoluer au profit de ces nouveaux émetteurs citoyens. « Il y a un moment décisifs où les sites d’info nous paraîtrons bien rassurants. Car l’audience pourra exporter et recontextualiser l’information, explique Bruno Patino. Là, nous serons véritablement dans ce que l’on appelle les nouveaux médias. »

Source : Stratégies

M.C.

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