La saga des portraits des candidats – Odile Seiter

Publié le par chez APACOM. Modifié le

Aujourd’hui, nous vous présentons Odile Seiter, fondatrice de l’agence CTer&co. Elle revient avec nous sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de notre association, le jeudi 31 janvier prochain, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs au sein de l’APACOM.

Votre parcours : présentez-vous en quelques lignes ; votre cursus et vos fonctions actuelles.

J’ai 40 ans, je suis mariée et maman de deux garçons. Je travaille dans les métiers des relations publiques et relations presse depuis une quinzaine d’années. D’abord salariée pendant 12 ans chez TERRITOIRES&CO, puis fondatrice en 2015 de l’agence CTer&co, prolongement naturel du département RP que je dirigeais alors et que j’ai racheté. Même équipe (étoffée depuis), mêmes clients (qui se sont multipliés aussi 😉) mais des métiers désormais élargis avec la gestion de crise, la E-influence et le community management notamment.

Côté formation, elle fût universitaire en langues puis en communication, jusqu’au master en stratégie de communication passé à Dijon.

Côté engagement : je suis membre active du CJD Bordeaux (centre des jeunes dirigeants) depuis 5 ans, et « ambassadrice convaincue » du bien-fondé d’échanger entre chefs d’entreprise / managers sur des problématiques similaires, et d’embarquer les équipes dans la trajectoire et le développement de l’entreprise !

Vous candidatez au poste d’administratrice au sein de l’Apacom. Quelles sont les raisons de cet engagement ?

Elles sont multiples : contribuer, découvrir et partager.

Je suis membre de l’APACOM depuis une dizaine d’années et me suis toujours dit que j’aimerais m’investir quand je saurai quoi apporter, pas avant ! Et quand je me sentirai tout à fait légitime pour le faire. Je sais que pour faire perdurer une structure, un mouvement associatif, il faut que chacun fasse sa part à un moment ou à un autre. J’y suis prête, j’ai organisé l’agence pour me dégager du temps et j’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice.

Deuxième raison, c’est pour mieux connaître les professionnels de la communication de mon territoire et découvrir des environnements de travail différents. Enfin, après 15 ans dans ce métier, aux côtés de professionnels qui m’ont formée et faite grandir, mais aussi de clients qui m’ont permis d’accumuler de l’expérience, j’ai envie à mon tour de partager et faire valoir un champ spécifique et assez méconnu de la communication, celui des relations médias au sens large.

Quels sont les projets développés par l’APACOM pour lesquels vous apporterez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ? 

Je participe depuis 1 an au « collège agences » de l’APACOM, porté actuellement par Alain GROSS. Objectifs : échanger entre directeurs d’agence sur les bonnes pratiques, les évolutions de nos métiers et de nos entreprises – petites et grandes – ; mais aussi valoriser l’apport de telles structures, au service de tout l’écosystème (indépendants, clients, fournisseurs, partenaires…). J’aimerais reprendre le flambeau et porter ce collège, aujourd’hui constitué de plusieurs membres sympathiques et constructifs.

Au-delà, j’aimerais pouvoir soutenir des actions liées à l’arrivée de nouveaux professionnels sur le territoire (APACOM Connexions) – démarche que je fais à titre individuel via les « entretiens conseil » quand on me sollicite – ou celles qui favorisent les rencontres comme le 18/20 de l’APACOM.

Concernant votre métier de communicant, quelles sont les grandes évolutions à venir, les changements qui vont avoir un impact ?

Les métiers de l’information sont très impactés depuis une dizaine d’années ; on le sait, au-delà des nouveaux médias et autres e-influenceurs avec lesquels désormais compter et collaborer (avec plaisir !), la presse va mal : les journalistes sont de plus en plus sélectifs sur les sujets qu’ils veulent / peuvent couvrir, car moins nombreux, sur-sollicités et pressés par l’« urgence » de produire du contenu. Nous devons, nous, partenaires de ces professionnels, nous adapter, être encore plus exigeants avec les contenus que nous proposons. Je reste convaincue que, dans ce monde où tout va toujours plus vite, la pertinence d’un sujet, la rigueur avec laquelle nous faisons notre métier, et le respect que nous accordons à nos interlocuteurs sont essentiels. Des évolutions, il y en aura toujours et charge à nous d’être assez agiles. Mais les fondamentaux restent : et c’est là l’essentiel !

 

Propos recueillis par Emilie Féret

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