TOUR D’HORIZON DES NOUVEAUX ADHÉRENTS : Jean-Julien GABARD

Publié le par chez APACOM. Modifié le

Qu’est ce que tu veux faire quand tu seras grand ? Une terrible question à laquelle Jean-Julien n’avait pas la réponse. Mais comme il en fallait bien une, il a choisi de passer par des chemins… particuliers. Et finalement, à la faveur du Covid, Jean-Julien explore le merveilleux monde de la vidéo, s’y forme et en fait son métier. Il nous raconte… 

Racontez-nous votre parcours ? 

Jean Julien rattrape son appareil photoÀ la sortie de mon bac en 2013, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. J’étais attiré par la communication et aussi par la veille, alors j’ai choisi des études qui allaient en ce sens : un DUT Info-Com option Gestion de l’information à Tours. À l’issue de cette formation je n’étais toujours pas certain que ça me plairait de passer ma vie à trier, indexer et archiver des documents… J’ai continué dans la même filière, histoire d’être certain que ce n’était pas la voie la plus appropriée pour moi. Me voilà en licence professionnelle Info-Com Management de l’Information, toujours à Tours. Lors de mon stage de fin d’études, l’entreprise me propose de mettre en place un vrai projet : une solution d’archivage pour un fond de plus de 10 000 iconographies. Une mission qui, sur le papier, donnait à rêver pour le geek que j’étais. Mais je me rends vite compte que le cœur de ma mission sera de remplir des champs sur des formulaires pour indexer les fameuses iconographies (10 000 c’est un gros chiffre !). Et c’est à ce moment là que je comprends que je m’étais trompé de chemin. Heureusement, un community manager qui passait par là m’a pris sous son aile pour me faire découvrir les joyeusetés de la communication digitale. C’est donc ici que mon histoire d’amour avec la communication commence.

J’ai débuté en tant que chargé de communication pour la station de Valfréjus en Savoie. Puis je migre vers Toulouse et intègre les équipes de Valoris Développement (franchiseur du réseau d’intérim Temporis) où je reste 2 ans. Un an plus tard je mets le cap sur Nantes et me voici chargé de communication chez Kereis (société de gestion d’assurance emprunteur), lorsque le Covid arrive. J’entreprends de me former à la vidéo, qui me passionne. A l’issue de la période de confinement je quitte l’entreprise pour me mettre à mon compte. Et c’est au mois de mai que j’arrive à Bordeaux, la ville de ma compagne. 

Je suis maintenant vidéaste et télépilote professionnel. Je travaille avec un certain nombre d’entreprises du grand ouest et également en Belgique. Mes sujets de prédilection sont : les startups, l’outdoor, la viticulture et la couverture média d’évents.

Qu’est ce qui vous passionne dans la comMUNICATION ?

Raconter des histoires, découvrir des métiers et des savoir-faire fantastiques, vivre des moments uniques et surtout partager ma passion. 

Quel serait l’évènement / l’élément marquant dans votre carrière de communicant ?

Chaque tournage est un événement marquant. Celui qui m’a le plus troublé : un tournage dans un bloc opératoire pour shooter les plans d’une opération à cœur ouvert, rien de plus à dire, c’est déstabilisant.

Le plus fantastique : c’était cet été, une après-midi de tournage sur la dune du Pilat avec l’équipe de la Wagga School (une école de parapente). Le tournage était sacrément compromis par une succession de grains venant de l’océan. Nous étions réfugiés sous une bâche pour maintenir le matériel au sec en attendant la fin des averses et des rafales. Les nuages ont fini par s’ouvrir laissant apparaître un large ciel bleu. J’ai pris ma caméra, mon stabilisateur et j’ai enfourché ma sellette pour tourner des plans aériens en parapente biplace au soleil tombant… Un vrai moment hors du temps, qui restera sans doute un de mes meilleurs souvenirs de tournage. 

Comment envisagez-vous l’avenir de votre métier ?

Au-delà de la flexibilité propre aux métiers de la communication, pour moi il y a un vrai sujet autour de la démocratisation des « Intelligences Artificielles ». Elles vont sans doute conditionner le futur de nos métiers et nous amener à repenser la production de contenus dans son ensemble. On le voit déjà avec DALL-E ou l’intelligence générative d’Adobe, la créativité n’a plus de limite ! On peut créer des toiles de maîtres en utilisant son clavier, c’est vraiment bluffant !

Un autre sujet qui me tient à cœur pour l’avenir de nos métiers, c’est la question du stockage. On produit du contenu sans trop se poser de questions sur l’impact que cela peut avoir. Au-delà de l’aspect purement financier, il y a aussi un sujet de durabilité qui pousse à remettre en question les modes et les durées de stockage, c’est d’autant plus vrai pour la vidéo.
Si quelqu’un a une solution autre que de supprimer les rushs, je suis preneur ! 🙂

 

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